kdi dctb 002

kdi dctb 002kdi dctb 002

  • 90 mn cassette – Cynistrose (Fr)
  • CD – duebel (Ger)

Pièces studio publiées sur cassette 90 mn (06/1994 – cynistrose) et CD (1997 – duëbel).

kdi dctb 02 est un projet sonore de 90 mn composé comme une illustration sonore d’une nouvelle. Toutes les pièces qui composent kdi dctb 02 ont été réalisés avec l’idée d’être une illustration sonore de chacun des 9 chapitres de la nouvelle. L’histoire a été écrite en 1991 – 1992.

Chap 1 – Avant nouvelle
basse, camion, ressort, électricité, bois, galets, couteaux, corde, larsens, eau, grenouilles.

Chap 2 – Fin du printemps
voix, 12 volts sur HP, grillons, mouches, transformateur edf, fréquence ampli, bourdons, oiseaux, eau, chien, bois, pierres, voitures.

Chap 3
Respirations larsens voitures eau voix horloge train klaxons harmonica percussions perceuse bruits de bande plaques métalliques pluie

Chap 4
Train réveil mécanique respirations basse tuyaux pvc bande trouvée plaques métalliques fréquences bruits de bande

Chap 5
Verre frotté bois manipulé pierres frottées bruits de bande voix larsens élastique boîtes métalliques tuyaux pvc usine le Palais stroboscope bande trouvée court-circuit sur HP basse rotophone

Chap 6
Voix carnaval mouches caisse claire larsens rires chien cloches gravier poste tv rotophone tuyaux pvc feu d’artifice orage basse

Chap 7
Orage alarme voix gare de triage-limoges pvc phone polystyrène bruits de circulation jet de vapeur appareil tv gravier ampoule 60 watts rotophone rouleau compresseur frigidaire galets respirations bois larsens verre brisé train

Chap 8
basse boucles guitare grillons fréquences grenouilles océan sac plastique polystyrène papier voix bruits de bandes pvc phones bois ressort métal galets

Epilogue
Polystyrène larsen

Chroniques

Réédition d’une cassette de 1995, cet album est l’occasion pour Cédric Peyronnet / toy.bizarre de confirmer et d’augmenter la juste reconnaissance dont il bénéficie actuellement. L’avertissement souligne que l’enregistrement est totalement exempt de synthétiseur et de sampler. Effectivement la musique de t.b ne rappelle que très rarement des textures électroniques. On y reconnaît plutôt l’application humaine et concrète d’un Steve Roden (In Between Noise). C’est ce qui permet à l’abstraction nerveuse de tendre vers l’animation car les sons des différents morceaux (ou chapitres, comme ils sont nommés sur le disque) sont liés avec beaucoup d’ingéniosité. Il en faut puisque les sources sonores sont très différentes : basse, électricité, bois, oiseaux, horloge, train, pierres, boîtes métalliques, sacs plastiques… Les uns cheminent tandis que les autres respirent, résonnent et créent une assise. De là toutes les visions peuvent naître.

D.B. dans FearDrop